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Histoire


Dossier : les ailes battues de Louis-François Roux JPEG - 43.1 ko


Article : Ablon et les pionniers de l’aviation
En 1903, Monsieur Louis François Roux, architecte et inventeur ingénieux, loue un terrain à Ablon. Il a dans l’idée de réaliser le rêve d’Icare : « faire voler l’homme ».Plus jeune, il avait connu les montgolfières et estimait ce premier engin volant peu maniable et en observant beaucoup les oiseaux il était convaincu que pour voler le battement des ailes était la clé de la réussite.


Monsieur Roux, depuis longtemps, veut construire un engin volant avec des ailes battantes et il souhaite, par sécurité, faire ses essais près d’un plan d’eau. Justement Ablon lui convient grâce aux sablières d’environ 10 ha appartenant à la Compagnie Paris Orléans et la facilité de rejoindre Paris par le train grâce à la station proche des lieux.

Avec une dizaine d’amis, il lance une souscription qui lui apporte 30000F.Il construit son premier engin ainsi qu’une rampe de lancement aux abords du plan d’eau.


Les premiers essais, le 21 mars 1904, sont guère concluants mais M. Roux est persuadé qu’il a raison et il poursuit ses essais en construisant même, un peu plus tard, un engin plus perfectionné. Il s’intéressera jusqu’à la fin de ses jours à l’évolution rapide de l’aviation en France et dans le monde en faisant des conférences. C’est en décembre 1903, que les frères Wright effectuent leur premier vol plané aux Etats-Unis .

Mais pourquoi parle-t-on aujourd’hui de cette histoire rocambolesque aujourd’hui encore méconnue des ablonais ?
Parce que les descendants de ce monsieur souhaitent faire revivre le génie de leur arrière grand père. et il était important pour eux de situer exactement l’endroit choisi pour l’aventure. Ils ont donc sollicité la ville d’Ablon pour enquêter et quelques personnes, dont je fais partie, ont joué les détectives.


Les documents d’Archives situent cette sablière à peu près à l’emplacement de l’actuel stade d’Ablon et le lien entre elle et la Seine est détaillé par les historiens dont M. Christian Chaudré . Le canal reliant la sablière et la Seine empruntait exactement l’avenue Gambetta qui n’existait pas encore. La rampe de lancement située entre la place des Marronniers et l’avenue Gambetta était orientée nord/ nord/ ouest vers Villeneuve le Roi. M. Chaudré, dans le chapitre réservé au « tir aux pigeons d’Ablon » note, page 218, un emplacement intitulé « aviation ». Existe-t-il un rapport avec les essais de M. Roux ?

La famille de Louis François. Roux, fit restaurer le film d’époque qui a traversé les décennies enfermé dans une petite boîte. Elle racheta aussi aux enchères de Drouot, en 2015, une photo de l’avion sur sa rampe de lancement , photo vendue dans le cadre d’une vente de photos anciennes d’aviation. Avec les documents qu’elle possède et les informations relevées sur place à Ablon, la famille a réalisé un petit film d’environ une heure qui été projeté le 18 novembre 2016 dans les salons du prestigieux « Aéroclub de Paris » au milieu de toute la famille de M. Roux.
Cet épisode fait partie de l’histoire de notre ville. Le film sera projeté à Ablon et la population en sera avertie. Surtout ne le manquez pas !


Maurice Vilandrau

Histoire d’Ablon-sur-Seine



Origine du nom : Ablon tire vraisemblablement son nom de Abluvium ou Ablonium en référence aux alluvions de la Seine, ou de Ablette, petit poisson derivière.



Historique :



A l’origine, on trouve une population vivant dans les bois et les marécages qui tire sans doute profit de la proximité de la Seine.



La première mention d’Ablon date du XIIe siècle. C’est un hameau qui dépend de la paroisse d’Athis tout comme la cité voisine de Mons. L’abbaye de Saint Victor y exerce son pouvoir.



Le territoire est partagé entre deux seigneuries : celle de Mons et celle du châtel d’Ablon. Le premier château a été édifié vers le milieu du XIIIe siècle. Les seigneurs, Jean le Fort puis Jacques de Pacy, sont issus de la bourgeoisie parisienne.



Au XVe siècle, l’activité est concentrée autour de la vigne ou de la Seine (pêche, Bac, Halage).



La seigneurie de Mons est en la possession d’Enguerrand de Marigny, puis de Nicolas d’Estouteville qui lui succède avant de la vendre au chapitre de Notre Dame de Paris en 1417.



Celle du castel d’Ablon relève de Mathurin de Douzonville, puis de la famille Cénasme originaire d’Italie.



Au XVIe siècle, alors que les guerres de religion déchirent la France, Henri IV établit le prêche de la religion protestante à Ablon. François de Lohéran, un calviniste, acquiert la seigneurie du châtel d’Ablon. La présence des protestants durera jusqu’en 1706, date à laquelle le prêche est transféré à Charenton.



Au XVIIIe siècle, le village doté d’un port développe le commerce du bois, du charbon, et surtout du vin (Beaujolais). Fin XVIIIe, Ablon devient une paroisse et une commune autonome.



Au XIXe siècle, alors que l’activité commerciale subit une rude concurrence, Ablon devient, avec l’arrivée du chemin de fer, un lieu de villégiature pour les Parisiens. C’est ce caractère résidentiel que l’on retrouve encore aujourd’hui. 

  • Avec l’aimable participation de M. VERGEZ



Blason



JPEG - 25.2 ko Description héraldique : « D’Azur à la fasce ondée d’argent, chargée de trois ablettes de sable posées en bande, accompagnées en chef d’un rai d’escarboucle fleurdelysé d’or, et, en pointe, d’un pampre du même ». 



Ornements extérieurs : L’écu est timbré de la couronne murale d’or à 3 tours crénelées. Il est soutenu de 2 branches de lys d’argent, fleuries chacune de 3 pièces du même et croisées en pointe en sautoir.



Symbolique : Les 3 ablettes concrétisent donc le nom d’Ablon, lieu de pêche réputé sur la Seine. Ne fut retenu que le symbole des possesseurs des coteaux d’Ablon et de Mons depuis le XIIe siècle, les moines de l’Abbaye de Saint-Victor qui portait « d’Azur au rai d’escarboucle fleurdelysé d’or ». Ces moines firent cultiver les terres et une vigne florissante et renommée mûrissait sur le coteau. C’est ce rappel qui figure en pointe de l’écu concrétisé par un pampre. Le champ d’Azur de l’écu qui est celui des armes de l’Abbaye de Saint-Victor est également le symbole de la Sainte Vierge. Enfin, les lis qui entourent l’écu sont un rappel de ceux figurant sur les armes du célèbre collège d’Ablon, Pierre Grassin. L’écu des Grassin portait : « de gueules à trois lis de jardin d’argent ». Enfin, l’écu d’Ablon est timbré de la couronne murale à 3 tours, semblable à celle que portaient les Déesses Grecques tutélaires des cités ». 

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